Le monastère de Goudet était situé sur le rive gauche du Riou-Blanc jusqu'au ruisseau de l'Holm c'est-à-dire l'endroit le plus abrité des vents. On suppose que les différents bâtiments comprenant cloître, chapitre, réfectoire et dortoir, sans oublier la chapelle romane, étaient tous érigés dans la quartier actuel du Clos. Il subsiste le Prieuré restauré, et la petite voûte non fermée à l'extrêmité sud-ouest.
L'histoire du monastère de Goudet est liée à celle de l'abbaye de Tournus dédiée à Saint Philibert, mort à Noirmoutier en 684, lui-même fondateur de divers monastères selon la règle de Saint Benoit.
Selon "La nouvelle histoire de Saint-Philibert et de la ville de TOURNUS" de 1783 (cliquez ici), les ravages continuels des Normands ôtant aux religieux l'espérance de se rétablir à Noirmoutier, ils préférèrent se retirer ailleurs. Ils acceptèrent la terre de Goudet dans le Velay, qu'un grand Seigneur, nommé Didier (Désidrius), leur donna pour bâtir un monastère selon la règle de Saint Benoit. Cette donation fut confirmée par Charles le Chauve qui se trouvait alors à Vienne. L'acte est daté de cette ville, et du 24 Novembre de la 28e année du règne de Charles le Chauve, et de la première de la succession du royaume de Lotaire, c'est-à-dire de l'an 870.
Il ajoute à cette donation divers lieux dans le Vivarais : la vallée de Lafarre ainsi que des vignes et des champs dans la vicairie de Fontbellon dans la moyenne vallée de l'Ardèche (référence P.Y Laffont - PUF - 2009 - Pouvoirs et peuplement en France méridionale du haut moyen-âge au XIIIe siècle).
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